Communauté universitaire
Communauté universitaire

Frédéric Lichtenberger et Hélène Braeuner, l'alliance rock et folk

Frédéric Lichtenberger, Magali Martin, Hélène Braeuner et Cyrille Martin, les quatres membres du Backyard Folk Club. Crédit : Greg Rodriguez

En couple à la scène comme à la ville, les trentenaires, dont les parcours sont intimement liés à l'Université de Strasbourg, enchaînent les projets musicaux. Déjà deux groupes et autant d'albums à leur actif : rencontre aimplicavec un duo so successful !

À peine un an que leur groupe Backyard Folk Club existe, et Hélène Braeuner, Frédéric Lichtenberger, Cyrille et Magali Martin peuvent s'enorgueillir d'un beau palmarès : off du festival C'est dans la vallée, ce week-end ; première place du tremplin Décibulles, avec à la clé l'ouverture de l'une des soirées du festival, cet été. « Sans compter les nombreuses dates dans des bars ou des salles de la région, glisse Hélène. Et les concerts chez les particuliers, dans la mouvance des « concerts en salle de bain » ! »

Frédéric Lichtenberger et Hélène BraeunerAu départ, pourtant, il y a juste l'envie de faire de la musique entre copains, plus précisément « dans le jardin de Magali et Cyrille », à Sélestat, où tout a commencé... pour Backyard (l'arrière-cour, le jardin) Folk Club, en tout cas. Car l'histoire d'amour de ces quatre-là avec la musique ne date pas d'hier. Retour quinze ans en arrière, dans les années 2000. Avant de devenir chargé de communication et de marketing pour la Fondation Unistra, Frédéric Lichtenberger est étudiant à l'EM. Il monte un groupe avec son pote Cyrille. « Nos influences étaient clairement rock et grunge à l'époque : les Beatles pour Cyrille, Nirvana pour moi », se souvient Frédéric. Le tandem est rapidement rejoint par la compagne de Cyrille, Magali, qui imprime sa sensibilité pop aux compositions communes. « Avec Magali, Colmarienne comme moi, nous sommes amies depuis la 6e, alors je suis venue les voir jouer. Et je suis devenue la groupie du batteur ! » sourit Hélène.

Un coup de foudre, un groupe (Grand March) et un album plus tard (au succès également fulgurant : coup de cœur DNA Impulsons 2010), leur petit garçon, Elias, naît. « En guise de faire-part, nous avons composé quelques berceuses aux sonorités folk, mâtinées de banjo. Ça a bien plu à notre entourage et on nous a dit : ‘’Pourquoi ne pas faire la même chose pour les grands ?’’ » Alors que leur précédent projet, Grand March, était beaucoup plus imposant, tant au niveau des sonorités rock et des instruments que de la mise en scène très théâtralisée, ils ont eu « envie de revenir à quelque chose de plus dépouillé, intimiste, mettant en avant les voix féminines. » Ainsi vont et viennent leurs projets musicaux, au gré de leurs envies et des événements, toujours accompagnés de leur groupe d'amis fidèles, musiciens, mais aussi graphistes, photographes, vidéastes, mêlant leurs influences et leurs savoir-faire réciproques. « Mais attention, ce n'est pas parce que l'on se consacre en ce moment entièrement à Backyard que l'on a arrêté Grand March. C'est plutôt en alternance, l'un après l'autre. »


Une implication à 200 %, qui ne leur laisse pas beaucoup de temps pour souffler. « Ces derniers temps, ça a été très prenant », reconnaît Hélène, « entre l'enregistrement et le mixage de l'album*, le bouclage de ma thèse d'histoire de l'art sur les représentations du canal de Suez, qui impliquait des déplacements en Égypte, et les commandes à finaliser pour mes clients, puisque j'exerce aussi comme conceptrice-rédactrice. » Elle est désormais docteur de l’Université de Strasbourg, depuis tout juste deux semaines. « C'est vrai qu'on n'a pas le temps de s’ennuyer », sourit Frédéric, tout en jetant un œil à son téléphone, paré aux couleurs du Backyard Folk Club. Éditer des coques de portable, mais aussi des cartes postales, des photographies, des tote bags..., c’est le domaine de Frédéric qui consacre aussi une bonne partie de ses soirées à l'administratif, au démarchage des salles, à la promotion du groupe dans la presse, sur internet et les réseaux sociaux...

Avant de travailler à l’université, il tenait une galerie. Ce goût certain d’Hélène et Frédéric pour l’art, sous toutes ses formes, apparaît, en filigrane, dans tous leurs projets. De même que leurs influences américaines, de Patti Smith à Nick Cave en passant par Calexico, à la croisée des styles et des chemins. En décembre, ils joueront au musée Unterlinden de Colmar, où Hélène a travaillé, un temps. La boucle est bouclée...

* The Broken Spoon (édité à 1 000 exemplaires par le label #14records), sort samedi 17 octobre. Il sera distribué en avant-première aux contributeurs ayant permis son financement sur le site participatif Ulule, lors du concert du groupe à la Cabane de Jeanne, le même jour, à 19 h 30, 153 route de Bishwiller, à Schiltigheim (accès et prix libres). En voici un extrait en exclusivité.

Backyard Folk Club : My King

Elsa Collobert

Communauté universitaire

Le portail Alumni ouvrira en novembre 2015

Le nouveau portail bilingue français/anglais du réseau Alumni* sera mis en ligne au début du mois de novembre prochain.

Les membres du réseau seront invités, par mail, à activer leur profil afin de pouvoir profiter des nombreux outils proposés par ce véritable réseau social privé dédié à l’Unistra : messagerie interne, annuaire en ligne comprenant des filtres et un système de géolocalisation, espace de parrainage refait à neuf, CV en ligne permettant de mettre en avant ses compétences ou encore groupes thématiques. Autres grandes nouveautés : la plateforme sera ouverte aux étudiants de l’université et deviendra l’outil officiel de l’Université de Strasbourg pour la publication des offres d’emploi.

Pour en savoir plus sur le portail consultez le site des Alumni

* Projet bénéficiant de crédits IdEx.

Communauté universitaire

La coopération avec l’université japonaise d’Okayama se renforce

L’Université de Strasbourg a reçu les 2 et 3 octobre une délégation de l’Université d’Okayama, Japon, avec laquelle elle a noué des liens depuis 2009. Ces liens se sont concrétisés par la signature d’un accord de coopération avec l’IEP en décembre 2010, puis d’un accord à l’échelle universitaire en janvier 2011.

L’objectif de cette visite était de dresser un bilan des activités mises en œuvre durant la période de validité de ces accords et de définir les orientations futures de cette coopération. L’échange a porté plus précisément sur le développement des collaborations de recherche en chimie et en sciences de la vie et de la santé.

La délégation, composée de doyens et de professeurs, était conduite par le professeur Masura Araki, directeur exécutif et vice-président en charge des relations internationales de l’Université d’Okayama. Elle a été reçue par le président de l’Université de Strasbourg, ainsi que par la Direction des relations internationales, l’IEP et le Département d’études japonaises.

Communauté universitaire

Harcèlement sexuel : une projection pour lever le tabou

Affiche de The Huntig Ground

Sujet peu voire pas abordé dans les universités, le harcèlement sexuel est au cœur du film-documentaire The Hunting Ground, projeté le 21 octobre et suivi d’un débat. Aborder le sujet par le prisme américain pour sensibiliser la communauté universitaire, voire lever certains freins à la parole : c’est ce qu’espère Isabelle Kraus, chargée de la mission Egalités-Diversité.

En France, très peu d'universités sont dotées d'une structure en prise directe avec la question du harcèlement sexuel : “Lille 3 est la seule qui ait assez de recul, puisque sa cellule date de 2006. Il y a aussi Bordeaux-Montaigne et Lille 1, depuis un an. Et c'est tout”, liste Isabelle Kraus. C’est donc logiquement que la chargée de mission Egalités-Diversité de l’université, directement rattachée au premier vice-président Michel Deneken, a invité la coordinatrice de la cellule lilloise, Nathalie Coulon, à venir débattre du sujet hautement sensible du harcèlement sexuel en milieu universitaire. A ses côtés, des représentants du Service universitaire de médecine préventive (Sumps) et de la cellule juridique de l’université pour répondre aux questions et débattre avec la salle.

L’échange fera suite à la projection de The Hunting Ground, film-documentaire du réalisateur américain Kirby Dick, déjà reconnu pour son travail sur les viols au sein de l’armée américaine. De facture hollywoodienne, avec images léchées et bande son signée Lady Gaga, le film n’en aborde pas moins un sujet politiquement complexe : celui du viol de plusieurs étudiantes par des pairs, sur leur campus, et surtout la mise en doute du témoignage de ces victimes par les instances des universités concernées. Diffusé en France par Canal +, le documentaire sera projeté en avant-première dans quatre universités, dont celle de Strasbourg, après avoir suivi le même chemin dans les universités américaines.

« Un déclencheur »

Du côté des universités françaises, le harcèlement sexuel, qui tombe sous le coup du Code pénal depuis 2012, concerne en priorité le rapport de domination entre étudiants en thèse et professeurs (c’est d’ailleurs la position que soutenait la Conférence des présidents d’université (CPU) en 2012). « Une relation de hiérarchie directe, dans laquelle le rapport d'extrême dépendance du ou de la thésard(e) vis à vis du directeur ou de la directrice de thèse n’est pas dilué comme pendant la licence ou le master », précise Isabelle Kraus. Parce qu’il est du devoir de l’université de ne pas rester passive face à de telles situations, plusieurs mesures déjà mises en place permettent de détecter des situations, comme un service de médecine dédié aux thésards, ou encore un bilan de thèse à mi-parcours, ouvert aussi aux questions relationnelles en l’absence du directeur (ou de la directrice) de thèse. « Je peux aussi être saisie directement », rappelle Isabelle Kraus. « Mais attention, insiste la chargée de mission. Il est très difficile d’estimer le nombre de cas de harcèlement sexuel attestés au sein de l’université. » A Lille 3, trente dossiers ont été ou sont suivis par la cellule depuis sa création, parfois sur plusieurs mois, avec parfois des cas de dénonciations sans suite, sans compter les victimes qui ne font pas appel à ce type de structure.

A l’occasion de cette soirée spéciale du 21 octobre, qu’Isabelle Kraus souhaite être « un déclencheur, le début d'une réflexion et non une action ponctuelle », un flyer sera distribué, listant les contacts essentiels en cas de harcèlement sexuel. Pour que les victimes osent enfin sortir de l’ombre et soient considérées.

Vidéo bande-annonce the Hunting Ground

Projection-débat, mercredi 21 octobre, à partir de 18 h 30, amphi 1, Institut Le Bel. Durée du film : 1 h 45. Entrée libre.

Les crocodiles BD
Illustration : Mathieu Thomas
Pour aller plus loin, une exposition et une conférence…

En parallèle, la thématique sera déclinée à travers l’exposition « Les Crocodiles » de planches de bande dessinée consacrées au harcèlement et au sexisme « ordinaires », disséminées en différents lieux de l’université : IEP, Cuej, Pege, Faculté de droit, Crous, bibliothèques…

Dans le cadre de la Semaine de l’égalité et de la lutte contre les discriminations, organisée par la Ville de Strasbourg,  la mission Égalités-Diversité de l’université invite Joëlle Braeuner (Montréal). Elle animera une conférence intitulée "Origine de la domination masculine, points de vue anthropologique et sociologique", mercredi 14 octobre, à 12 h 15, amphi 6, Institut Le Bel. Ouverte aux étudiants de toutes disciplines, au personnel de l'université, et au grand public.

E. C.

Pour aller plus loin sur le sujet, consulter le guide du Clasches "Le harcèlement sexuel dans l'enseignement supérieur et la recherche"

Communauté universitaire

La folie des dizaines : joyeux anniversaireS !

L'IUT Louis-Pasteur fête ses 30 ans. Crédit : IUT Louis - Pasteur

Avec parfois quelques décennies d’écart, il faut croire que les créateurs et autres inventeurs de composantes ou de laboratoires se sont donné le mot pour caler leur naissance sur une année en 5.

C’est en tout cas ce qu’évoque la série des anniversaires qui marquent cette année 2015 à l’Unistra, avec la spécificité qu’elle concerne des institutions qui ont l’âge d’être grand-mères et d’autres celui d’aller à l’école primaire  : ainsi, l’Institut d’études politiques fête dignement ses 70 ans dès ce soir (9 octobre) ; suivi de 10 ans par le département d'études hébraïques et juives (60 bougies), puis par l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional (40 ans), l’IUT Louis-Pasteur, qui atteint les 30 ans, l’Ecole de chimie, polymères et matériaux (ECPM), une jeunette de 20 ans et enfin par le Centre européen d’enseignement et de recherche en éthique (10 bougies) ! Quant à nos voisins de l’UHA, ils célèbrent cette année leur 40e anniversaire, voilà pourquoi ils nous apparaissent dans la force de l’âge, à nous qui ne comptons que 7 petites années au compteur de l’Unistra. Bon d’accord, nous concernant, il s’agissait plutôt d’une renaissance, et donc, notre âge dépend de la manière dont on compte. D’ailleurs, l’an dernier, on a fêté les 130 ans du Palais U (photo), ce qui prouve quand-même que nous étions déjà nés avant 2009…

Les 130 ans du Palais universitaire

Il faut des éléments de toutes générations pour former une population : des jeunes, des moins jeunes, des entre-deux-âges, des plus âgés, des carrément âgés pour ne pas dire des vieux… Cette série d’anniversaires en 5 met en conscience cet élément constitutif de notre communauté universitaire : nos composantes au sens large ont des longueurs de vie, et donc des histoires, des anciennetés, des racines, très diverses qui sont aussi une part de notre grande richesse. Alors joyeux anniversaires à tous !

C.L.

Communauté universitaire

30 bougies pour l'IUT Louis-Pasteur

Crédit : IUT Louis-Pasteur.

Vendredi 2 octobre, l'IUT Louis-Pasteur, situé à Schiltigheim, célébrait ses 30 ans d'existence. Un événement impliquant l'équipe enseignante et administrative, mais aussi les étudiants, qui ont marqué le coup avec un flashmob aux couleurs de leur établissement !

Communauté universitaire

40 ans de réussites pour nos voisins de l'Université de Haute-Alsace

Alexandre Hourcade, directeur général des services ; Christine Gangloff-Ziegler, présidente de l’UHA, et Serge Neunlist, premier vice-président. Crédit : UHA.

L’Université de Haute-Alsace a fêté ses 40 ans en 2015, le jour anniversaire de sa création, le 8 octobre 1975, avec une série d’événements qui illustrent le chemin parcouru. L’occasion de montrer au public ce qui fait l’essence de l’UHA, ses atouts : professionnalisante par son histoire, transfrontalière par son implantation, innovante et réactive par sa taille.

Dès ses origines, une stratégie a été définie, fondée sur le développement des liens avec le milieu socioéconomique. En 40 ans, les entreprises, les collectivités territoriales et l’université ont travaillé ensemble pour développer des formations professionnalisantes jusqu’au doctorat et une recherche fondamentale et partenariale au plus haut niveau.

La taille humaine de l’université favorise sa réactivité face aux évolutions technologiques et sociétales. L’UHA a ainsi développé la pluridisciplinarité dans ses formations et dans la recherche, permettant de renforcer les compétences des diplômés.

Plus d'informations sur les 40 ans de l'UHA

Communauté universitaire

Petit-déjeuner des communicants : du bon usage de la vidéo en communication

Il reste quelques places pour les correspondants communication qui souhaitent assister au premier petit-déjeuner organisé à destination du réseau.

Jeudi 15 octobre, de 8 h 30 à 10 h 30, en salle Guy-Ourisson de l’Institut Le Bel, le Service de la communication et le Département de production audiovisuelle et diffusion (Pad) de la Direction des usages du numérique invitent les correspondants communication à assister au premier petit-déjeuner organisé à destination du réseau.

Pascal Vaissier, responsable du Pad, fera le point sur les immenses avantages et les petits inconvénients de l'usage de la vidéo en communication.

Puis, les participants seront invités à partager leurs expériences (bonnes ou mauvaises), leurs questionnements, leurs difficultés, leurs solutions dans ce domaine.

Merci de vous inscrire à ce petit-déjeuner avant le 12 octobre auprès de Christelle Cura (contact)

 

Communauté universitaire

Pour diffuser votre information, ayez le reflex medias@unistra.fr

Le Service de la communication a récemment procédé au renommage de l'adresse lactu@unistra.fr. Cette adresse, initialement créée pour recevoir les propositions d'articles pour le journal électronique L'Actu, élargit son champ d'action.

L'adresse a été rebaptisée medias@unistra.fr pour refléter la pluralité des supports sur lesquels une information peut être communiquée. Vous pouvez désormais y envoyer toute information ayant vocation à apparaître sur les médias de l'université gérés par le Service de la communication : site web unistra.fr, journal électronique L'Actu, réseaux sociaux, etc. Pensez à mettre le correspondant communication de votre composante, laboratoire, service en copie de votre envoi pour qu'il en soit informé.

Les informations sont réceptionnées puis traitées par l'équipe du pôle médias qui procède à leur mise en ligne sur le ou les supports les plus appropriés, en fonction de leur nature, de leur temporalité et des publics ciblés.

En complément de cette adresse de courriel, un formulaire en ligne est également accessible pour proposer l'affichage d'un événement dans l'agenda du site unistra.fr :

http://www.unistra.fr/formulaire-agenda/

Pour être diffusées, les informations doivent être exclusivement des propositions de l’Université de Strasbourg ou des co-productions avec les partenaires de l’université. Les informations qui dépasseraient ce cadre ne seront pas publiées.

Edern Appéré

Communauté universitaire

Stages de l'Urfist : le programme est en ligne

Mise en forme de la thèse, création d'un site de colloque... Le programme des stages proposés par l'Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique (Urfist) jusqu'au 27 novembre 2015 est en ligne. L'Urfist précise que cette liste n'est pas arrêtée à ce jour ; d'autres formations viendront l'alimenter dans les semaines à venir.

Communauté universitaire

L’Ososphère allume le campus, du 12 au 15 novembre

L’hiver approche, la résidence de L’Ososphère* sur le campus aussi. Cet hybride, à la fois festival, label et acteur culturel majeur à Strasbourg, s’empare et questionne l’espace réinventé du nouveau parc de l’université. Passage en revue des surprises qui nous attendent…

Ecrire la ville

Un savant dosage de musique électronique et de culture numérique, c’est la signature de l’Ososphère. Il était donc tout naturel pour Thierry Danet et son équipe d’imprégner leur résidence sur le campus de cet heureux mélange explosif. « Pour autant, nous n’avons pas plaqué ici ce que nous avons déjà fait ailleurs », prévient Thierry Danet, co-fondateur de la Laiterie-Artefact et directeur de L’Ososphère.

Le choix d’une résidence sur le campus, situé à mi-chemin entre la Laiterie et le Port du Rhin, deux de ses terrains de jeux favoris, s’est naturellement imposé à L’Ososphère, qui depuis 20 ans interroge « l’écriture de la ville et les mutations de la société ». Résultat de cette rencontre : le Café conversatoire, à la croisée des disciplines, de la conférence savante, de la performance artistique et de la participation citoyenne, sera abrité sous le dôme d’une Géode pouvant accueillir près de 300 personnes. Une version moderne du stammtisch alsacien !

Ballet lumineux

La mise en regard des espaces, si chère à L’Ososphère, est l’un des fils rouges de cette résidence. Avec City Lights Orchestra, symphonie visuelle ouverte pour les fenêtres de la ville imaginée par Antoine Schmitt, les fenêtres de certains bâtiments du campus, et au-delà, d’immeubles de l’Esplanade, pulseront en un ballet lumineux activé par la Tour de chimie selon leur partition propre, mais en rythme avec toutes les autres, dirigé par l’artiste-chef d’orchestre invisible de cette symphonie 2.0. Une œuvre en mouvement que l’on ne se contente pas d’admirer puisque chaque spectateur, habitant, passant, devient à son tour partie prenante de ce grand ensemble depuis son ordinateur ou son portable, via un site web dédié.
D’imposants mais chaleureux conteneurs maritimes rouges seront disséminés aux quatre coins du campus, semblables à celui jouxtant la Pergola du collectif LAb[au], en septembre dernier. Les installations qu’ils contiennent, traversées par les interrogations-phares de L’Ososphère, ne manqueront pas d’attirer les curieux à l’intérieur…

Appropriation par l’implication

Autant de propositions participatives, interactives, intuitives et réflexives qui « doivent participer à l’appropriation du nouveau parc de l’université par ses usagers, par tous ses usagers », envisage déjà Mathieu Schneider, vice-président Sciences en société de l’université.

Café conversatoire : après-midis des jeudi 12 et vendredi 13 novembre ;

City Lights Orchestra : le jeudi 12 novembre ;

Conteneurs maritimes : du jeudi 12 au dimanche 15 novembre.

*L’événement bénéficie de crédits de financement IdEx.

E. C.

Communauté universitaire

Enquêtes : Quel français régional parlez-vous ?

Le soir, est-ce que vous « dînez » ou est-ce que vous « soupez » ? Dites-vous « Foehn » ou « sèche-cheveux » ? Faites-vous la différence entre les « pâtes » que l’on mange et les « pattes » d’un animal ? Prononcez-vous différemment la voyelle du mot « brin » et celle du mot « brun » ? Certaines expressions comme les prononciations sont spécifiques d’une région et d’autres « voyagent ». C’est ce qu’étudie Julie Glikman au Lilpa de l’Université de Strasbourg.

La maître de conférences, avec d’autres collègues linguistes des universités de Strasbourg, Zurich, Neuchâtel et Genève, lancent une grande série d’enquêtes* sur le français de nos régions. Le but de ces enquêtes est d’évaluer la vitalité de certains mots, expressions et prononciations régionales, ainsi que leur degré d'extension hors de leur région d'origine. « Notre objectif n’est pas de créer un ènième répertoire d’expressions ou des dictionnaires de langues régionales, mais plutôt justement de voir comment les mots et expressions qui font leurs contenus ont évolué au cours du temps », explique Julie Glikman.

Pour réaliser ces enquêtes et les travaux de recherche qui en découlent, les chercheurs strasbourgeois font appel à la population pour participer à deux enquêtes, courtes et ludiques, et accessibles depuis n’importe quel support connecté (ordinateur, téléphone portable, tablette…). « C’est cette méthode participative qui fait l’originalité de notre démarche », souligne l’enseignante-chercheuse. « Cela permettra de suivre les variations/variantes régionales selon différents paramètres comme la mobilité géographique, le statut socio-économique ».

Près de 20 000 personnes ont déjà participé à de précédentes enquêtes sur les mots et expressions. Les deux nouvelles portent aujourd’hui sur les expressions régionales et sur la prononciation.

Retrouvez les résultats des précédentes enquêtes et tous les liens pour les nouvelles enquêtes sur le blog.

 

* soutenus par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France

 


		
			

Communauté universitaire

« Aux marges de la justice » avec le festival Justice en cultures jusqu'au 15 octobre

Plus que quelques jours pour profiter des rendez-vous du festival de culture judiciaire organisé par l'Institut d'études judiciaires (IEJ). Cette deuxième édition de Justice en cultures nous entraîne « Aux marges de la justice ».
La soirée de clôture, vendredi 15 octobre, à 17 h, au Taps Scala, abordera le thème majeur des "Banlieues en marge de la justice", avec des invités prestigieux tels que Lydia Pflug, procureur adjoint au Tribunal de grande instance de Strasbourg ; Alain Hahn, président de la chambre correctionnelle au TGI de Strasbourg ; ou encore Jean-Pierre Mignard, avocat au barreau de Paris, avocat des parties civiles dans les procès de Villiers-le-Bel et Clichy-sous-Bois.

Communauté universitaire

5e édition du festival Chacun son court : ça tourne !

Bang Bang , film d'animation de Julien Bisaro en compétition : projection pendant la soirée d'ouverture, le mardi 20 octobre, à 20 h, au Star Saint-Exupéry.

Pour sa cinquième édition, le festival Chacun son court propose des projections dans les différents lieux de rencontres et de projections à Strasbourg, Benfeld et Wingen-sur-Moder.

Cette année, le festival s’ouvre à la compétition à travers quatre prix : le prix du jury pour la compétition officielle, le prix du public pour la compétition Labo, et enfin deux prix (public et jury) récompensant des œuvres réalisées par des auteurs issus de grandes écoles de cinéma.

Festival tremplin pour les jeunes auteurs, Chacun son court développe cette année des journées de rencontres, d’atelier et de conférence à l’université, en présence de professionnels et de réalisateurs étudiants invités.

En 2015, pour la première fois, le festival met aussi en place un atelier d’écriture à destination de sept auteurs-réalisateurs émergents du Grand Est (étudiants ou en fin de cursus scolaire).

Le programme complet du festival Chacun son court

Communauté universitaire

« L’homme face au changement climatique » sous la loupe du Jardin des sciences

À l'occasion de la Cop 21, conférence internationale sur les changements climatiques, le Jardin des sciences et le CNRS proposent de se pencher sur la thématique "L'homme face au changement climatique", à travers un cycle exceptionnel de conférences, du 8 octobre au 27 novembre.

L’Alsace face au changement climatique, les implications citoyennes face aux énergies renouvelables ou encore la géothermie profonde seront passées au cribles pendant ces deux mois. A noter la présence exceptionnelle, pour clore ce cycle de conférences, vendredi 27 novembre, d’Hervé Le Treut, climatologue membre du Giec (Groupe d’experts sur le climat) et de l’Académie des sciences.

L'objectif de la Cop 21, qui se tient du 30 novembre au 11 décembre 2015, à Paris, est d'aboutir à un nouvel accord international applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement climatique
en deçà de 2°C.

Consulter le programme détaillé

Communauté universitaire

Voyages, danse et théâtre avec le Spacs

En 2016, le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) proposera à nouveau trois types de voyages : un voyage découverte en Thaïlande en février/mars 2016 (inscriptions ouvertes en ligne) ; un voyage éthique prévu au courant de l'automne 2016 (en cours de préparation) ; et un voyage court à thème prévu au courant du printemps 2016 (en cours de préparation).

Par ailleurs, il reste des places pour les cours de danses orientales.

Le Spacs informe également que la première visite guidée du Théâtre national de Strasbourg aura lieu le jeudi 22 octobre, de 12 h 30 à 14 h.

Toutes les informations sur le site du Spacs